Chez Open Source Politics, nous aidons les institutions à construire des processus de participation citoyenne en ligne. Notre équipe de consultants aide nos clients à planifier leurs consultations et à construire l’expérience moderne de la citoyenneté.
Pour ce faire, nous utilisons une plateforme open source – Decidim, à laquelle nous contribuons activement. En d’autres termes, nous ne nous contentons pas de réutiliser le logiciel, nous l’améliorons pour qu’il réponde au mieux aux besoins de nos clients.
Nous avons par exemple créé un captcha accessible qui est désormais largement utilisé non seulement par nos clients, mais aussi par de nombreuses autres institutions dans le monde qui utilisent Decidim. Notre module bloque de nombreux robots spammeurs, est responsable en termes de protection des données et est plus accessible. Il est aujourd’hui disponible en tant que complément optionnel de Decidim (au lieu d’être intégré dans le cœur du logiciel).
Capture du nouveau captcha Decidim, Open Source Politics CC BY-SA 4.0.
Depuis la création d’Open Source Politics, nous avons suggéré plus de 200 améliorations au produit Decidim, et en avons développé un nombre considérable en interne comme ce captcha. Nous sommes fiers de pouvoir travailler avec la communauté Decidim, composée de personnes brillantes venants du monde entier.
Les nouveautés liées à la Decidim_app
Plusieurs modules sont utilisés par la plupart de nos institutions partenaires. Nous avons donc décidé de les regrouper et de créer – la Decidim_app. Nous y avons compilé toutes les fonctionnalités centrales que la communauté et Open Source Politics ont co-développées et nous en faisons le référentiel unique, le guichet unique pour les besoins de la plupart de nos institutions partenaires.
La transition ne change rien aux plateformes de la plupart de nos clients, à l’exception des trois aspects suivants.
1. Plus de fonctionnalités/de possibilités
Considérer les instances de nos clients comme une plateforme unique et non comme des instances individuelles nous permet de consacrer plus d’attention au développement de fonctionnalités universellement nécessaires, d’investir dans les capacités de la plateforme (en mettant l’accent sur la flexibilité et la personnalisation), et de faire de Decidim_app la meilleure solution Civic Tech disponible.
Chaque nouveau produit sera soumis au processus « produit » d’Open Source Politics, qui comprend la recherche, l’analyse approfondie du besoin, le prototypage, les tests et le développement. Il commence par un besoin exprimé par l’un de nos clients ou anticipé par notre équipe produit ou recherche. Il est ensuite suivi par le processus produit. Il est important de noter que les capacités de développement étant étendues, mais pas illimitées, la hiérarchisation des priorités intervient après la recherche initiale et la planification des solutions. La méthode de priorisation que nous utilisons est la RICE – permettant de trouver un équilibre entre :
la portée – reach (combien de plateformes le changement affecte-t-il) ;
l’impact (quelle est l’étendue de l’effet de la fonctionnalité ?) ;
la confiance (notre ambition est-elle réaliste ?) ;
l’effort (quelles ressources humaines et financières sont nécessaires pour y parvenir ?).
Cela permettra à la Decidim_app d’atteindre de nouveaux niveaux d’expérience utilisateur, de flexibilité, d’accessibilité et surtout d’utilité.
Atelier de réflexion autour de l’interface admin de Decidim. Photo de Simonas Žilinskas, CC BY-SA 4.0.
2. Des mises à jour plus fréquentes
D’un point de vue technique, avec le déploiement progressif de la Decidim_app, au lieu de devoir maintenir et mettre à jour chaque plateforme individuellement, le processus sera progressivement centralisé et automatisé. Les mises à jour étant désormais plus simples, elles seront plus fréquentes et contiendront moins de bugs. En outre, nous pourrons consacrer le temps gagné à développer des fonctionnalités plus innovantes !
3.Une diminution des bugs
Toute plateforme comporte au moins quelques erreurs qui attendent d’être découvertes. Même si le fait d’être open source réduit généralement leur probabilité, les bugs restent inévitables. Cependant, grâce à la Decidim_app, dès qu’un bug est détecté sur l’une des nombreuses plateformes construites et maintenues par Open Source Politics, il est corrigé et cette correction est appliquée sur toutes les plateformes simultanément. La plupart des bugs seront donc résolus avant même que vous ou vos utilisateurs ne le remarquent, ce qui garantit une meilleure expérience utilisateur et administrateur.
La feuille de route de la Decidim_app est maintenant ouverte à la co-construction
Notre feuille de route est désormais ouverte à vos besoins, débats, cofinancement d’idées, et construction commune – tout cela pour avoir un produit répondant le mieux possible aux besoins de nos clients. Cette feuille de route est à retrouver sur le site du Club Utilisateurs directement dans le menu sous l’intitulé « feuille de route ».
Vous y retrouverez une présentation du processus et un espace pour y exprimer vos besoins qui seront étudiés par notre équipe produit. Une fois qu’un ou plusieurs besoins similaires sont étudiés, ils sont reformulés par notre équipe produit pour être placés dans la section « cofinancement » dans laquelle les institutions peuvent exprimer leur volonté de contribuer au développement d’une solution.
Capture écran de l’espace de cofinancement de la feuille de route de la Decidim_app, Open Source Politics CC BY-SA 4.0.
Lorsqu’un projet reçoit un soutien suffisant, il est placé dans la section « feuille de route ». Toutefois, la collaboration ne s’arrête pas là ! Une fois dans la feuille de route, les institutions partenaires peuvent non seulement suivre le développement, mais aussi contribuer à la forme et au contenu de la fonctionnalité en participant aux discussions dans les commentaires ou aux ateliers de conception et aux tests utilisateurs.
En ouvrant notre feuille de route, nous sommes certains de faire le maximum pour répondre aux besoins de nos utilisateurs, à vos besoins ! Nous vous invitons donc à rejoindre les discussions et à co-construire la Decidim_app pour en faire la meilleure solution de Civic Tech qui soit 🙌
Inquiétudes éventuelles autour de la transition vers la Decidim_app – FAQ
Tout changement comporte des risques et des avantages. En ce qui concerne la Decidim_app, nous effectuons une transition prudente afin d’atténuer les risques. Si vous avez des inquiétudes, n’hésitez pas à contacter nos équipes. Pour répondre d’emblée à quelques-unes de vos questions légitimes, voici une petite foire aux questions :
La transition vers une plateforme « universelle » va-t-elle réduire les fonctionnalités disponibles ?
Le seul aspect fonctionnel que le passage à la Decidim_app pourrait modifier, est l’apport d’encore plus de fonctionnalités disponibles sur votre plateforme. Vous pourrez par exemple choisir la langue, modifier la devise par défaut ou organiser des conférences si vous le souhaitez. Avec le temps, encore plus de fonctionnalités seront ajoutées, un accent tout particulier sera mis sur l’expérience utilisateur et la flexibilité. Les fonctionnalités additionnelles resteront toujours optionnelles.
Dois-je enclencher quelque chose pour faire cette transition ?
Absolument rien ! C’est purement technique et interne à Open Source Politics – s’il y a des temps d’arrêt, nous vous en informerons à l’avance. Sinon, vous ne remarquerez même pas la transition et la seule chose qui la rendra évidente seront les nouvelles fonctionnalités disponibles.
Le design spécifique de ma plateforme va-t-il disparaître et devenir générique avec cette transition ?
Pas du tout ! Les « templates » font partie intégrante de la Decidim_app et ne seront donc pas touchés par la transition vers cette base de code universelle.
Les fonctionnalités spécifiques de ma plateforme vont-elles disparaître et devenir génériques avec cette transition ?
Si vous avez des fonctionnalités spécifiques sur votre plateforme qui ne sont pas incluses dans la Decidim_app et que vous ne voulez pas les abandonner, il est tout à fait possible de garder votre plateforme en dehors de la Decidim_app et de conserver vos fonctionnalités personnalisées. Cependant, la maintenance de la plateforme sera alors plus coûteuse.
Si vous avez des fonctionnalités spécifiques qui sont pour le moment incompatibles avec la Decidim_app, contactez-nous ! Nous ferons notre possible pour essayer de trouver un moyen de faire la transition sans perte de personnalisation.
Cela signifie-t-il que certains nouveaux besoins spécifiques pourraient être indisponibles ?
Toutes les personnalisations réalisées précédemment seront disponibles, mais certaines nouvelles personnalisations pourraient être rejetées si elles sont trop spécifiques à une seule plateforme ou qu’elles risquent d’affecter négativement les autres plateformes développées par Open Source Politics.
À long terme, les personnalisations deviendront même une partie intégrante de la Decidim_app et vous serez en mesure d’utiliser une flexibilité supplémentaire pour exprimer votre créativité à partir du panneau de l’administrateur de Decidim.
Ouverture
Nous travaillons sur la Decidim_app dep depuis l’année dernière et cet automne 2022 marque les dernières étapes de cette transition ainsi que les premiers jours de maturité de ce service plus efficace. Nous consacrons de plus en plus de ressources internes à l’élaboration de fonctionnalités pour la Decidim_app et nous sommes impatients de vous en dire plus sur les nouveautés spécifiques que nous avons sur notre feuille de route demain lors de notre journée du Club utilisateurs !
En attendant une hypothétique invasion extraterrestre, il y en a une en cours, très concrète : les comptes spam pullulent en effet sur les plateformes de participation en ligne. Si d’autres types de plateformes sont également touchés (coucou 👋 Elon), les civic ou govtech le sont particulièrement, les moteurs de recherche appréciant beaucoup les plateformes institutionnelles… Explications.
De quoi parle-t-on ?
Les plateformes de participation citoyenne en ligne mises en place par des acteurs publics sont de plus en plus la cible d’acteurs malintentionnés qui créent des comptes spams et publient parfois des messages indésirables sur leur plateforme. Dans cet article, nous revenons sur les origines de ce problème malheureusement bien courant sur internet et sur les solutions que nous avons développées pour y répondre.
Un compte spam typique
Un commentaire indésirable
Pour quoi faire ?
Les acteurs en question utilisent des programmes ou des services automatisés pour créer des liens vers leur site web pour en optimiser le référencement naturel. En effet, plus un site reçoit de liens entrants venant de domaines à forte autorité, plus il apparaît haut dans les résultats de recherche
En automatisant la création de liens vers leur site, il remonte dans les résultats de recherche.
Il s’agit d’une pratique très répandue chez les adeptes du “Black Hat SEO”. Le “Black Hat SEO” fait référence à un ensemble de procédés et d’automatisations dont le but est d’exploiter les failles des algorithmes de référencement afin de manipuler les résultats de recherches. Ces techniques peuvent s’avérer très efficaces à court terme jusqu’à ce que les algorithmes soient mis à jour. Elles sont en général pratiquées par des entreprises spécialisées, peu recommandables, agissant à la frontière de la légalité.
Un phénomène répandu
Sur Internet
Les comptes spams ne sont pas un problème nouveau sur internet. Ils sont d’abord apparus avec l’adoption massive des emails puis se sont vite propagés sur les réseaux sociaux. Régulièrement des études montrent qu’un pourcentage significatif de l’utilisation d’internet est lié aux activités de spam (60% des emails, 8% des comptes instagram en 2015 etc.).
Il n’est pas étonnant que tout une industrie se consacre à proposer des solutions à ce problème. Le géant américain Cloudflare, qui offre une large palette de solutions visant à sécuriser les sites web, est évalué à plus de 35 milliards de dollars et gère plus de 10% du trafic mondial devenant ainsi une mesure approximative de l’activité des spams sur internet.
Si aujourd’hui votre boîte de réception email n’est pas remplie de spam, c’est essentiellement parce que toute une batterie de brillants ingénieurs ont développé des algorithmes suffisamment sophistiqués pour trier automatiquement le flux de mails entrants que vous recevez.
Sur les plateformes de participation citoyenne
Ces dernières années, un nombre croissant de collectivités et d’institutions ont ouvert des plateformes participatives. Après quelques années d’exploitation, elles sont devenus des cibles de choix pour ceux qui pratiquent le “Black Hat SEO” pour trois raisons :
Les noms de domaine qu’elles utilisent ont une forte notoriété (ex : senat.fr, paris.fr) et permettent de remonter rapidement dans les résultats ;
Ce sont des sites webs dynamiques qui perdurent dans le temps ;
Il est possible sans restriction de se créer un compte et de publier des messages.
Les différents éditeurs ont beau chercher à se protéger avec différentes solutions comme les captcha, rien n’y fait : les comptes spam trouvent toujours le moyen de se créer un compte.
Ci-dessous, quelques échantillons tirés des principaux éditeurs de plateformes participatives. A titre d’information, nous ne vous montrons ici que les exemples les plus politiquement corrects.
Le problème est si répandu que la plupart des éditeurs font le choix de brider les fonctionnalités de recherche sur leur plateforme pour éviter qu’ils soient trop facilement découvrables. En effet, sur Cap Collectif et Citizen Lab les barres de recherche permettant de rechercher des utilisateurs sont le plus souvent désactivées. D’autres font carrément le choix de ne pas proposer de profil utilisateurs publics ou de les rendre non cliquables.
Ce n’est pas une raison pour paniquer
Chez Open Source Politics, nous avons choisi de ne pas brider les fonctionnalités de recherche du logiciel libre Decidim. Nous trouvons regrettable de limiter les possibilités de découverte et d’exploration des usagers de nos plateformes.
Afin de rassurer nos clients, nous avons progressivement constitué une FAQ.
Le problème porte-t-il préjudice à la participation sur la plateforme ?
Non, la participation n’est pas impactée par la création de ces comptes. Par définition, les comptes spam sont pour la plupart des comptes inactifs, leurs créateurs n’ont aucun intérêt à participer à des démarches lancées sur la plateforme. En revanche, certains de ces comptes se permettent de déposer un ou deux commentaires à certains endroits, par exemple dans les commentaires des propositions. Ces commentaires sont immédiatement repérés et modérés. Cette pratique reste très marginale néanmoins.
Existe-t-il des risques de piratage ou de fuite de données liées à ces comptes ?
Non. Il s’agit de comptes utilisateurs standard. Une inquiétude légitime pourrait subsister concernant les utilisateurs qui pourraient cliquer sur des liens qui renvoient un site dangereux. Heureusement dans sa dernière version Decidim propose un écran intermédiaire qui avertit l’utilisateur lorsqu’il clique sur un lien externe à la plateforme.
La modale qui s’affiche au clic d’un lien externe publié par un utilisateur non admin.
Est-il possible de bloquer ces utilisateurs ?
Oui. Sur Decidim, à partir de la version stable 0.24, il est possible de bloquer un utilisateur.
Le nombre d’utilisateurs affiché sur la barre de recherche globale tient-il compte des comptes spam ? Oui, les résultats de recherche référencent tous les utilisateurs qui ont créé un compte, dont les spams. En revanche, la statistique mise en avant sur les pages d’accueil et dans les espaces de concertation ne comptabilise que les participants effectifs, qui ont réalisé au moins une action sur la plateforme. Il est préférable de s’y référer.
Comment y remédier ?
Nous ne sommes pas pour autant fatalistes, des solutions existent et permettent de traiter ce problème et nous les appliquons.
Un problème connu de la communauté Decidim
C’est un phénomène bien connu de la communauté : un fil de discussion y est consacré sur le dépôt Github, ce qui permet aux développeurs d’apporter des solutions complémentaires à ce problème protéiforme. La dernière version stable de Decidim apporte notamment une solution de long terme en ajoutant un attribut “no-referrer” sur les liens sortant afin qu’ils ne contribuent pas à améliorer le référencement des sites qui se livrent à ces pratiques.
Ce que nous faisons chez Open Source Politics
La solution proposée par Decidim rend inutile à terme les pratiques de “Black Hat SEO”. En revanche, à très court terme, nos clients sont toujours confrontés à la problématique. De nombreux comptes spam sont visibles sur leur plateforme et certains renvoient parfois vers des sites frauduleux ou affichent des photos de profil pour le moins suggestives.
Notre solution basée sur l’apprentissage automatique (machine learning)
Notre équipe technique a développé un programme qui utilise un algorithme d’apprentissage automatique et qui réalise des pondérations sur les informations du profil afin de déterminer s’il peut s’agir d’un compte spam.
Après une phase d’entraînement du modèle avec des données anonymisées, nous sommes maintenant capables d’attribuer une probabilité de spam à un compte créé sur Decidim en nous basant sur les informations renseignées et son activité.
En parallèle, nous avons développé une tâche automatisée sur Decidim qui chaque jour communique avec l’algorithme et permet automatiquement de signaler tous les comptes dont la probabilité est supérieure à 70% et de les bloquer quand elle est supérieure à 99%.
Diagramme fonctionnel de notre tâche automatisée contre les spams
De cette façon, non seulement nous empêchons les comptes spam de publier sur votre plateforme mais ils n’apparaissent plus sur votre plateforme.
L’administrateur est notifié chaque jour du nombre de comptes signalés et bloqués, il peut alors se rendre dans le back-office pour traiter les comptes signalés. Quand ils sont bloqués, les utilisateurs reçoivent une notification email. Un email de contact leur est communiqué en cas d’erreur, l’administrateur peut alors rétablir leur compte à tout moment.
Exemple d’email envoyé par la tâche automatique
Cette technologie a été déployée sur les plateformes les plus affectées par les comptes spams et nous avons pu constater des résultats plus que satisfaisants.
Elle a permis de bloquer des milliers de comptes spams qui parasitaient par leur présence et leur contributions les instances Decidim de nos clients.
Ces dernières bénéficient maintenant d’une protection permanente contre les comptes spams puisque notre tâche automatique effectue une vérification journalière.
Notre solution de captcha accessible
La tâche automatique de détection des spams règle le problème des comptes spam seulement en aval, une fois que le spam a déjà infiltré la plateforme. Pour plus d’efficacité, nous souhaitions mettre en place un CAPTCHA afin de rendre l’inscription plus difficile pour des robots ainsi traiter le problème en aval. Ne souhaitant pas utiliser la solution offerte par Google, qui en plus d’être propriétaire ne respecte pas les standards d’accessibilité, nous avons développé un captcha 100% textuel basé sur le projet open source Act as text captcha. Au moment de l’inscription les utilisateurs se voient posés une question simple pour un humain mais difficile pour un robot (ex : “Parmi les mot suivant lequel est un animal : chat, courgette, carotte, bureau ?”).
La page d’inscription de la plateforme Decidim du Département Loire Atlantique
Conclusion
Les pratiques de “Black Hat SEO” évoluent en permanence et sont toujours plus sophistiquées. Apporter des réponses à cette problématique nécessite une approche évolutive et diversifiée. C’est face à ce type de situation que nous sommes heureux d’avoir fait le choix de contribuer à un logiciel libre et open source composé d’une large communauté. Les travaux des uns profitent aux autres et permettent de répondre de manière satisfaisante aux challenges les plus ardus.
Notre approche basée sur l’apprentissage automatique ayant montré de bon résultats nous avons fait le choix de l’intégrer par défaut et sans surcoût, ainsi que notre CAPTCHA textuel, pour tous nos clients utilisant notre version générique de l’application Decidim à partir de la version 0.25. Nous allons continuer d’améliorer notre modèle, notamment grâce à un partenariat avec des étudiants de l’INSA Lyon dans le cadre du programme T4G. Comme à notre habitude, nos sources sont disponibles sous licence AGPLv3 sur Github, n’hésitez pas à venir contribuer :
9 thématiques, 24 langues, 27 Etats-membres, UNE seule plateforme pour suivre et contribuer à la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Depuis son lancement en avril 2021, plus de 50 000 Européens ont utilisé une plateforme Decidim pour déposer et débattre leurs idées sur l’avenir de l’UE. En parallèle, plus de 700 000 citoyens ont participé aux plus de 6 000 événements organisés et publiés sur laplateforme.
Le cadre inédit de la Conférence sur l’avenir de l’Europe
La Conférence sur l’avenir de l’Europe a consisté en une série de débats et discussions en ligne et en présentiel à propos des priorités des institutions européennes. Ces débats ont été structurés autour de neuf thèmes.
Le volet numérique : une innovation technique en appui à la Conférence
Après deux ans de réflexion au sein des institutions et un retard à cause de la pandémie, le volet numérique a permis un lancement officiel de la Conférence le 9 mai 2021, alors que les panels citoyens ont été mis en place au mois de septembre de la même année. En effet, si la Conférence a réédité des dispositifs de délibération en présentiel [link panels] déjà expérimentés à plus petite échelle au niveau européen, elle est la première à avoir été dotée d’un volet de participation en ligne. Une plateforme multilingue a ainsi été déployée pour centraliser toutes les contributions des citoyens, publier progressivement les résultats de la Conférence et communiquer autour des étapes successives.
Plus en détail, les citoyens ont pu participer dans la plateforme à travers plusieurs fonctionnalités liées les unes aux autres :
Les idées : il s’agissait de la contribution de base ; les citoyens ont pu déposer leurs propositions dans chacun des espaces thématiques dédiés. Les idées partagées ont pu être approuvées par les autres utilisateurs (soutien).
Plus de 18 000 idées ont été partagées, avec plus de 73 000 soutiens exprimés. Les trois thématiques les plus populaires ont été “Changement climatique et environnement” (+3 700), “Démocratie européenne » (+2 500) et “Une économie plus forte, justice sociale et emploi” (+2 100), suivies de près par “Éducation, culture, jeunesse et sport” (+2 000).
240 idées ont reçu plus de 50 soutiens chacune, parmi lesquelles 110 idées qui en ont plus de 100.
Les commentaires : cette fonctionnalité a assuré la dimension de débat, les utilisateurs ont pu avoir des discussions sur une idée en question avec des fils de commentaires. Les utilisateurs pouvaient ajouter une étiquette “pour” ou “contre” à leur commentaire pour que leur position face à l’idée soit évidente. Chaque commentaire pouvait lui-même être évalué par les autres.
Les événements, qui permettaient aux utilisateurs de communiquer sur leurs rencontres organisées dans le cadre de la Conférence. À l’issue d’un événement, l’organisateur pouvait publier un rapport avec les conclusions et, s’il le souhaitait, il pouvait le relier à des idées existantes élaborées ou discutées lors de l’événement.
Des plus de 6 600 événements enregistrés, plus de 570 ont eu lieu en France. De plus, à peu près 90 événements officiels ont été organisés par les États-membres et identifiés en tant que tels sur la plateforme.
Le contenu des contributions sur la plateforme a été analysé à plusieurs étapes (août, septembre et novembre 2021) avec un rapport final établi sur la base des contributions déposées avant le 20 février 2022.
En parallèle, les 800 citoyens européens tirés au sort distribués en 4 panels thématiques et les 9 groupes de travail de la Plénière de la Conférence ont pu aussi organiser leur travail grâce à des espaces privés sur la plateforme. Si l’usage de ces espaces privés est le plus souvent resté limité au partage de contenus et à des questionnaires d’évaluation, les deux instances ont basé une partie de leurs discussions sur la restitution des contributions en ligne.
Ainsi, la plateforme a insufflé un double boost démocratique à la démarche. D’une part, les neuf espaces publics de contribution (un par thématique) ont permis d’élargir le public de la Conférence au-delà des groupes de citoyens tirés au sort et des membres de la Plénière. D’autre part, en termes de publicité et transparence, non seulement les contributions ont été publiques, mais la plateforme a permis de publier tous les documents produits pour et par les reste des instances du dispositif (ordres du jour, conclusions, rapports, streamings, etc).
Notre rôle dans la conception et l’animation de la plateforme numérique de la Conférence sur l’avenir de l’Europe
Decidim : un choix éthique et technique
Parmi les logiciels existants, les institutions européennes ont choisi le logiciel libre Decidim et ont fait appel à l’équipe d’Open Source Politics pour la gestion de la plateforme au quotidien. Si le choix du logiciel peut s’expliquer par la priorisation des solutions open source défendue par l’Union européenne depuis longtemps, l’expérience d’OSP a permis d’optimiser l’usage de la plateforme pour informer et impliquer les utilisateurs.
Decidim a tout d’abord été raccordé au système applicatif des institutions européennes, entraînant plusieurs adaptations substantielles : le choix des langues en écran d’accueil, la connexion uniquement possible via un compte EU Login – une barrière qui a préservé la plateforme des comptes spam – et des en-tête et pied-de-page cohérents avec les autres plateformes institutionnelles. Une fois ces contraintes prises en compte, l’objectif était que les fonctionnalités de contribution restent les plus accessibles possibles, malgré la multiplication des thèmes et des informations disponibles sur la plateforme. La traduction automatique a joué un rôle majeur dans la création de cet espace démocratique inédit : dans le but de montrer la diversité européenne, le choix a été fait de rendre visible les contributions dans leur langue d’origine par défaut, et de permettre aux utilisateurs d’afficher les versions traduites. Le système de traduction automatique, basé sur une technologie interne développée par les institutions européennes, a été perfectionné à plusieurs reprises jusqu’à arriver à un modèle intelligent détectant automatiquement la langue de chaque contribution pour en afficher la traduction immédiatement.
Au delà de cet outil de traduction (E-translate), nous trouvons également la preuve de cette adaptabilité dans l’interopérabilité de la plateforme avec le portail d’identification (EU Login), mais aussi des outils d’analyse statistique développés par le Centre de recherche de la Commission à partir de l’API de Decidim et de la compatibilité avec les plateformes de streaming vidéo internes (EBS, Parlement UE, SCIC).
Grâce à la modularité de la plateforme de base et à l’ouverture du code source, la plateforme a pu être améliorée sur une base mensuelle selon les besoins du client et les retours de toute la communauté. Bien entendu, tous ces développements respectent le contrat social de Decidim et ceux qui ont été approuvés par la communauté Decidim sont intégrés dans le code ouvert de la version de référence (master) du logiciel. L’investissement financier des institutions publiques européennes est ainsi reversé au bien commun.
Une mobilisation au quotidien de nos équipes techniques et conseil
Si les développements ont été réalisés par les institutions et leurs prestataires, les équipes produit et conseil d’OSP ont animé les ateliers de réflexion et de décision sur l’évolution de la plateforme et joué un rôle de coordination au quotidien entre le personnel des trois institutions rassemblé dans le Secrétariat commun de la Conférence et les différents prestataires (techniques et facilitateurs des panels citoyens). En ce sens, notre équipe a démontré sa capacité à s’intégrer dans la vaste constellation d’acteurs autour du projet, en harmonisant et matérialisant leurs objectifs. De même, nous avons été l’intermédiaire nécessaire entre les équipes techniques de la Commission européenne et du Parlement européen et la communauté Meta Decidim. Nous avons ainsi mis à profit notre expertise sur la démocratie participative numérique, l’architecture de Decidim et l’engagement citoyen au sens large.
Une mention spéciale revient à l’équipe de modération d’OSP, soit sept personnes qui ont successivement composé des équipes de 3 à 4 membres à temps plein sur ce projet. Depuis le lancement, ils et elles ont assuré l’évaluation de toutes les contributions, le contact avec les utilisateurs et la résolution de leurs demandes, la préparation de statistiques hebdomadaires et l’intégration du contenu sur la plateforme multilingue à la demande du client.
Notre bilan
Plus de 50 000 participants et 40 000 contributions. La donnée est importante car elle est sans précédent au niveau européen. Nous avons beaucoup appris au cours de ces deux années et au contact de plusieurs centaines d’interlocuteurs engagés dans la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Si la participation sur la plateforme n’a pas été massive lorsqu’on la rapporte au total de la population européenne, elle a été globalement de qualité. Nous comprenons mieux les améliorations techniques qui restent nécessaires au sein de la communauté pour fluidifier les parcours et améliorer les performances globales de Decidim. Nous avons hâte de renouveler le défi de ces missions à grande échelle.
La démocratie participative a été rythmé en ce mois d’octobre par un ensemble d’interventions de l’équipe OSP en France et en Espagne ! Entre Madrid, Barcelone, Marseille, Poitiers, Paris les destinations ont été nombreuses et les occasions n’ont pas manqué pour présenter notre expérience du logiciel Decidim.
Virgile Deville au colloque de l’Association des Maires d’Île-de-France à Paris
Retrouvez ici notre article sur l’intervention de Virgile
Léo Cochin à l’événement « Innovations sociales : notre meilleur investissement » de Paris-Bercy
Plusieurs acteurs publics ont exprimé leur volonté d’orienter l’achat public vers une recherche permanente d’efficience économique mais aussi sociale. Utilisé aujourd’hui par plus de 150 institutions, le logiciel libre DECIDIM s’inscrit dans une logique durable de l’investissement public. Chaque investissement destiné à l’amélioration de ce bien commun permet à une large communauté internationale d’explorer sereinement l’innovation démocratique et sociale. L’investissement dans un logiciel open source permet en effet aux acteurs publics de ne pas être dans une situation de dépendance vis à vis de leur prestataire.
Eloïse représentait Decidim et OSP lors de l’Europeanlab de Madrid, le 18 et 19 octobre 2019. Ce laboratoire d’idées rassemble chaque année 250 acteurs européens pour éclairer, soutenir et accompagner les initiatives qui feront la culture de demain. Au programme de ces deux jours de réflexion et de rencontres : débats, rencontres, bibliothèque vivante, musique, plateau radio, ateliers pour enfants, workshop.. Eloïse a présenté Decidim et Open Source Politics lors d’une table ronde au sur la citoyenneté numérique, la smartcity, et les communes digitales
Valentin Chaput à Marseille pour l’événement « Faire ensemble » de Numérique En Commun(s)
Le 18 octobre 2019, OSP s’est rendu à Marseille à l’événement « Faire Ensemble ». Cette rencontre nationale organisée par Numérique en commun[s] rassemble pendant deux jours les partie-prenantes de la construction de la société numérique.
En parallèle des enjeux d’inclusion numérique largement débattus dans le cadre de Numérique en Commun(s) , Valentin Chaput a présenté la dimension européenne du projet Decidim lors d’un échange avec Louise Guillot de la 27e Région à propos des communs. En quoi faire société autour des communs permet d’assurer la pérennité et le développement de ressources relevant de l’intérêt général ? Cette question nous a fait vivre un débat passionnant au Mars Medialab.
Antoine Gaboriau aux rencontres, citoyenneté numérique 2019 à Poitiers
Antoine Gaboriau est intervenu le 7 octobre au sujet des outils numériques open source durant l’événement « Rencontres, citoyenneté numérique » organisé en partenariat avec le Conseil de développement de Grand Poitiers. Il était accompagné de
Ensemble, ils abordaient le sujet de la civic tech, et discutaient des initiatives menées via la société civile à travers le numérique. À tour de rôle, ils listaient des méthodes existantes permettant aux citoyens de s’impliquer dans les institutions et dans l’élaboration des politiques publiques.
Il parlera de l’expérience d’Open Source Politics dans la mise en place de budgets participatifs en utilisant Decidim. Open Source Politics a aujourd’hui installé une vingtaine de budgets participatifs pour des collectivités, ce qui permet de tirer des enseignements, que Virgile détaillera lors de son intervention.
À sa table ronde, Virgile sera accompagné de :
Alberto Labarga (Université publique de Navarra, Open Knowledge Foundation)
En 2011, des centaines de milliers d’Espagnol.es, manifestent dans les rues pour protester contre l’inaction politique face à la crise économique qui secoue le pays. Les syndicats et les partis politiques restent paralysés face à ce mouvement d’une ampleur inédite. Pendant des semaines, les Indignés campent et organisent seul.es une contestation de masse.
Dans ce moment d’effervescence, une réflexion inédite naît, renouvelant les rapports entre politique et technologie. L’organisation des multiples actions des Indignés via des outils numériques nourrit cette réflexion en fondant un argument désormais presque classique : les technologies numériques autorisent les citoyen.nes à s’organiser eux-mêmes, à prendre leurs propres décisions et à fixer seul.es leurs objectifs.
En dehors des instances classiques de représentation et d’expression des intérêts des citoyen.nes, les différents outils développés par les activistes du 15M leur ont permis de coordonner d’innombrables manifestations et actions coup-de-poing. Ils ont créé des structures de fonctionnement horizontales ; ils ont réussi à penser l’engagement des citoyen.nes par la co-construction deréseaux numériques.
Ce point était cardinal dans le développement de ces technologies ; il fallait inclure tous et toutes les citoyen.nes dès la conception d’un outil. Donner le maximum de garanties de transparence, d’égalité et de redevabilité était donc dans toutes les têtes. L’intégration de ces principes démocratiques au commencement de l’élaboration technique a directement favorisé l’utilisation critique et stratégique des outils numériques au service d’une action politique collective ; ce que les activistes appellent encore aujourd’hui latechnopolitique.
Decidim, fer de lance de la technopolitique
C’est cet esprit qui préside, en 2016, à la création du projet Decidim. Les instigateur.trices de ce projet, pour beaucoup des chercheur.es et ancien.nes activistes du 15M, avaient la volonté de relier les citoyen.nes via un outil dédié à la prise de décision collaborative. L’enjeu n’était pas de reproduire le 15M à l’intérieur des institutions plus que d’introduire les citoyen.nes à ces débats ; en somme, il fallait créer un outil pédagogique facilitant l’engagement des citoyen.nes et leur donnant envie d’aller plus loin dans la quête de leur propre autonomie politique.
Dans ce contexte intellectuel militant, Decidim s’est présenté comme l’outil numérique qui traduit en pratique la technopolitique en visant la responsabilisation progressive des citoyen.nes, à travers un Contrat social strict et des principes profondément démocratiques inscrits dans le code même de la plateforme.
Pour Open Source Politics, l’enjeu est de taille ; il s’agit de conserver et diffuser l’état d’esprit profondément pédagogique qui fonde la création du logiciel tout en permettant son appropriation par des acteurs qui peuvent avoir des objectifs différents des activistes du 15M. Nous travaillons donc au quotidien pour que les plateformes numériques que nous lançons introduisent les gens à la technopolitique en offrant des espaces favorisant l’expression et la discussion, médiées par un cadre et des objectifs concertationnels ou laissées libres.
Diffuser une nouvelle culture du numérique
C’est précisément ce que nous avons voulu illustrer lors du Decidim Day le 12 septembre dernier. Cette journée d’ateliers, de plénières et de tables rondes organisée par notre équipe fut une belle occasion d’expliquer le terme de technopolitique à des oreilles françaises peu habituées, ainsi que d’illustrer notre propre conception de cette idée.
Nous avons donc cherché à faire infuser les différentes réflexions soulevées par la technopolitique dans notre propre événement. La plénière d’inauguration devait permettre d’aborder deux approches différentes du rapport entre technologie et politique ; l’une à visée régulatrice développée à l’intérieur de l’Assemblée Nationale par Paula Forteza, l’autre construite patiemment et de manière décentralisée par Santiago Siri et l’équipe de Democracy Earth.
Trois parcours ont ensuite orienté les échanges dans différentes directions. Nous avons eu l’occasion de questionner la place de l’Etat et des collectivités dans la construction et le soutien aux communs numériques mais également la pertinence de la diffusion de la technopolitique dans le secteur de l’entreprise et de l’émergence de nouveaux modes de gouvernance industrielle. Une table ronde dédiée s’est également demandée s’il était possible d’identifier les différents rôles que les citoyen.nes occupent et incarnent pendant les processus de participation. Fondamentalement technopolitique, cette discussion a pu entrer dans le vif du sujet. Quelle pédagogie, quel accompagnement pour amener les citoyen.nes à s’emparer des questions politiques via la technologie ?
Tout cela nous a encouragé à discuter également de l’émergence d’un réseau français des communs généraliste, afin d’ouvrir la réflexion technopolitique à d’autres acteurs issus d’autres milieux. L’élargissement de la discussion à des exemples d’outils numériques internationaux a aussi largement contribué à l’exhaustivité des points de vue sur le sujet. Enfin, la pédagogie devant se penser comme inclusive et destinée au plus large public possible, Open Source Politics souhaitait proposer des ateliers sur le thème de l’accessibilité, de l’inclusion numérique, de la synthèse et de l’auto-gouvernance.
Enjeux technopolitiques
Chantiers Decidim et OSP
Traitement de jeux de données massifs et synthèse des consultations
Depuis 2017 nous investigons sur l'application du traitement automatique de la langue aux corpus de texte et de données issus des consultations. Relire nos articles à ce sujet sur Medium partie I et II.
- OSP développe un connecteur France Connect pour Decidim qui sera disponible cet automne 2019.
- Decidim permet mettre en place des systèmes de vérification d'identité contextuelle à l'action réalisée par l'utilisateur (vote sur une budget participatif) personnalisé.
Représentativité
Decidim est l'une des seules plateforme à proposer un module de tirage au sort.
Décentralisation et sécurité de la donnée
Decidim propose déjà un certain nombre de garanties pour la donnée que la plateforme génère (API, empreinte cryptographique des propositions etc.).
Dans le cadre du projet Européen Decode, Decidim a pu experimenter avec la technologie blockchain pour effectuer des signatures électroniques.
Le positionnement critique de la technopolitique nous permet de penser et construire nos stratégies de participation et le développement de Decidim en fonction des enjeux actuels (inclusion, prise de décision décentralisée…). Il nous encourage également au quotidien à réfléchir à des questions de pointe sur le sujet de la participation citoyenne et à nous remettre continuellement en cause sur la finalité de Decidim tel qu’il est conçu et développé par OSP. Le Decidim Day fut une réussite, en partie car il a été l’occasion de démontrer notre méthode et d’inviter nos partenaires (présents et futurs) à prendre toute leur part dans cette méthode, en constante évolution.
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