L’univers du logiciel libre Decidim compte dans ses rangs une multitude d’intégrateurs comme Open Source Politics qui contribuent à son développement depuis sa création. Les ajouts et corrections se font sur une base de code partagée, ainsi, le logiciel n‘est pas développé en silo par une seule équipe, mais par une véritable communauté. Depuis six ans, contributeurs, chercheurs, activistes du logiciel libre, curieux et autres membres de la communauté Decidim se réunissent à Barcelone (ou à distance par temps de pandémie) pour l’événement annuel organisé autour de son outil de participation citoyenne. Cet événement, d’abord appelé JAM, et maintenant Decidim Fest, a eu lieu les 13 et 14 octobre derniers. Cinq membres de notre équipe étaient sur place pour assister aux conférences, profiter du soleil et vous faire le compte-rendu des temps forts de ce Decidim Fest 2022 !
Une partie de notre délégation au Decidim Fest avec dans l’ordre, Simon Žilinskas – Inta, Baptiste Thivend et Pauline Bessoles.
En amont, une rencontre avec nos homologues européens
La veille de la conférence, nous avons convié les entreprises qui, comme nous, sont fournisseurs de plateformes Decidim, à nous rejoindre pour un atelier dédié à l’amélioration et au renforcement de la collaboration entre nos différentes structures. Ce moment d’échange a été particulièrement fructueux, et il en est ressorti des points très encourageants, notamment une gestion collaborative des modules autour de Decidim ou encore la mise en place de processus de co-financement inter-entreprises. PokeCode (Barcelone), Mainio Tech (Helsinki), Octree (Genève) ainsi que de nombreuses autres entreprises ont annoncé leur volonté de collaborer plus étroitement afin d’améliorer Decidim encore plus efficacement. Nous continuons les discussions et vous tiendrons au courant de nos avancées !
Le Decidim Fest était organisé sur deux jours : le premier offrant une vision approfondie des sujets comme les communs numériques et la démocratie, et le second consacré à la communauté et à son avenir. La partie « théorique » (bien que très enrichie d’échanges et questions-réponses) a couvert un ensemble de sujets divers.
Premier jour : la construction d’un mouvement mondial
La journée a commencé par une discussion entre les représentants de 5 villes utilisant Decidim : Kakogawa (Japon), Monterrey (Mexique), Bruxelles (Belgique), New York (USA) et Barcelone (Catalogne, Espagne). Ce fut l’occasion de partager les meilleures pratiques issues de diverses expériences. Par exemple, le représentant de la ville de Bruxelles a souligné l’importance d’une approche hybride (numérique + présentiel), la représentante de la ville de Barcelone a partagé la manière dont ils gèrent l’opposition à la participation des citoyens, et la représentante de la ville mexicaine de Monterrey a enfin parlé de leur expérience d’ouverture d’un budget participatif sur 5% du budget municipal dans une ville de 5 millions d’habitants. Arnaud Pinxteren (Bruxelles) a partagé l’idée d’aider les citoyens à visualiser les projets via des outils de réalité virtuelle – avis à nos partenaires, que diriez-vous de l’ajouter à notre feuille de route et de le faire au prochain budget participatif ?
Le rôle des projets open source dans l’infrastructure web
La discussion a été suivie d’un exposé et d’une séance de questions-réponses avec Adriana Groh, responsable du Sovereign Tech Fund en Allemagne. Comme l’illustre cette image qu’elle a partagée au cours de son intervention, l’infrastructure numérique moderne repose sur quelques projets open source maintenus parfois par seulement 1 ou 2 développeurs engagés. En fait, 64 % des 133 principaux projets GitHub sont maintenus par un ou deux développeurs. Cela s’explique par le fait que, le plus souvent, leur travail n’est pas financé par un modèle économique viable sur le long terme. Son fonds soutient ces projets d’infrastructure numérique et leur maintenance non seulement en fournissant des ressources financières mais aussi en aidant à construire une communauté durable autour du projet.
Les discussions suivantes ont porté sur la réglementation de l’internet, les stratégies de lutte contre la désinformation et la manière de réduire les inégalités sur internet. Les vidéos des interventions seront bientôt disponibles, nous vous tiendrons informés dès leur publication !
En résumé, cette première journée de festival nous a donné matière à réflexion, qu’il s’agisse de la soutenabilité des projets open source, de la coopération au sein de la communauté ou encore de nos pratiques de développement et de formation !
Deuxième jour : vie de la communauté Decidim
La deuxième journée a été consacrée exclusivement à la communauté. En plus des nombreuses occasions de discuter avec les autres « decidimeurs », l’Assemblée générale du vendredi matin a été l’occasion d’un débat structuré sur l’avenir de l’association et de la communauté. Trois grands chantiers ont fait l’objet d’une présentation par Arnau Monterde, Carolina Romero et Nil Homedes, tout trois travaillant au sein de l’association Decidim, puis les participants ont été séparés en deux groupes, pour travailler sur les différentes thématiques.
L’internationalisation du logiciel et de la communauté
Avec l’expansion dans tous les continents du logiciel Decidim, de nouvelles plateformes communautaires locales ont été créées, et notre Club utilisateurs en fait partie ! La création de plateformes comme le Club ou comme Metadecidim Japan fait entrer la communauté dans une nouvelle échelle internationale, et de nouvelles questions se posent. Comment intégrer les sections locales dans une communauté plus grande ? Comment encourager l’organisation d’événements locaux, qui viennent de la communauté et plus de l’association, comme nous l’avons fait avec le Decidim Day en 2019 ? De grands projets s’annoncent dans plusieurs régions du monde…
Le financement de l’association et sa soutenabilité
Comment trouver des financements directs du secteur public, et à l’international ? Comment améliorer les financements privés et les donations ? Le logiciel s’internationalise, et ses financements aussi.
L’amélioration des outils de participation communautaire
Présentation de la nouvelle mouture de metadecidim, plus accessible et accueillante, Ouverture et animation de canaux dédiés au design de Decidim, à ses traductions, ouverture d’un canal pour le support aux administrateurs (en anglais). L’objectif ? Améliorer la participation de tous types de profils, et pas seulement de développeurs !
De la théorie à la pratique
Enfin, le Decidim Fest s’est conclu par des ateliers – un pour la visualisation des données, un pour la refonte, et un pour les débats. Nous ne vous en dévoilons pas le contenu pour l’instant car nous prévoyons de consacrer des articles dédiés à ces sujets dans les semaines à venir, mais voici quelques photos et témoignages de la délégation OSP à Barcelone.
C’était un vrai plaisir de retrouver toute la communauté, et d’avoir le temps de discuter de sujets structurants avec l’association, les entreprises et les chercheurs autour de Decidim ! L’atelier sur le redesign a été particulièrement intéressant, et nous a permis de faire nos retours sur une première maquette présentée par les designers de Populate, entreprise mandatée pour le redesign global des espaces utilisateur et administrateur. Nous avions déjà fait un atelier en interne à nos bureaux, pour pouvoir recueillir les avis de nos collègues, que l’on a donc pu faire à ces équipes, très ouvertes à nos retours ! Hâte de voir ces améliorations sur nos plateformes !
Pauline Bessoles
La thématique de cette année : comment penser et construire l’internet du futur ? Quels sont les défis démocratiques que cet espace conflictuel, dont la gouvernance est de plus en plus centralisée et privatisée ? Quelles réponses pouvons-nous apporter depuis le bien commun numérique qu’est Decidim ? Autant de questions qui se posent chaque jour dans ma pratique professionnelle mais aussi dans nos vies personnelles et citoyennes qui sont encadrées, rythmées et sollicitées par des actions nécessitant internet.
Travaillant sur les questions de mobilisation des populations éloignées de la participation, notamment les jeunes, et des pratiques délibératives, j’ai rejoint le groupe s’employant à co-créer davantage de délibération sur Decidim dans un sens plus inclusif, accessible et sécurisé. Merci à nos collègues dePlatoniq Foundation pour cet atelier !
Lisa Giner
L’atelier sur l’amélioration de la fonctionnalité débat.
L’atelier sur le redesign de l’espace administrateur (qui sortira dans la version 0.29!).
Une partie du public lors de l’ouverture du festival.
L’atelier sur l’internationalisation du logiciel et de la communauté.
Pour aller plus loin
Pour ne rien rater des prochaines fonctionnalités à venir sur Decidim et plus globalement de l’actualité d’Open Source Politics et du monde de la civic tech, inscrivez-vous à notre lettre d’information mensuelle !
Toutes les photos de cet article sont de Claudia López et sous licence CC BY-SA 4.0. L’illustration de l’infrastructure web elle, est de XKCD sous licence CC BY-NC 2.5. Le texte sous licence CC BY-SA 4.0.est de Baptiste Thivend, Lisa Giner, Pauline Bessoles et Simon Žilinskas – Inta.
L’objectif du DecidimFest est de réunir les différents acteurs (chercheurs, entreprises, associations, etc.) de la communauté Decidim à l’international, de présenter les dernières avancées du projet Decidim et de s’inspirer d’autres communautés et de logiciels libres aux missions similaires. Chaque année, l’équipe d’Open Source Politics (OSP) est invitée à présenter ses cas d’usages et c’est pour nous l’occasion de renforcer nos relations avec nos partenaires espagnols et internationaux.
Dans cet article vous trouverez un condensé de ce qui nous a été présenté pendant ces trois jours.
Perspective sur le futur : la Roadmap 2023
Avant que commence officiellement le Decidim Fest, nous avons eu l’occasion d’assister à l’Assemblée Générale de l’association Decidim, pour prendre la mesure de ce qui avait été accompli jusqu’ici et de la roadmap des années à venir.
Ce qu’il faut retenir : L’association Decidim a désormais son statut légal et a enregistré sa marque. De plus, un accord entre Localret (la centrale d’achat de services informatiques catalane) et la ville de Barcelone a été signé pour promouvoir la plateforme Decidim sur les quatre prochaines années. Enfin il est désormais possible de devenir membre de l’association pour un montant annuel de 40 euros (cliquez ici pour en savoir plus).
L’un des enjeux des quatre prochaines années est de trouver différentes voies de financement pour assurer une stabilité financière. L’association souhaite faire grossir ses effectifs afin d’assurer la maintenance du cœur de la technologie, approfondir la documentation (technique, fonctionnelle, cas d’usage), le diffuser au plus grand nombre et promouvoir les garanties démocratiques et éthiques du projet. L’assemblée générale s’est terminée par une présentation des retours d’expérience sur le Decidim Day organisé par OSP le 12 septembre 2019 avec plus de 150 participants et 30 intervenants avec l’objectif global de faire connaître Decidim en France et penser le futur du bien commun numérique. Pour plus d’informations, voir ici.
Premier jour : la construction d’une infrastructure accessible
L’introduction de la journée s’est faite par le nouveau responsable de la participation de la ville de Barcelone (Marc Serra). Il a annoncé la mise en place d’un budget participatif de grande envergure et d’un plan de formation à Decidim pour les plus éloignés du numérique afin d’assurer une meilleure inclusion dans les outils technopolitiques.
D’autres interventions se sont concentrées sur les problématiques clés de la gouvernance digitale : comment procurer une réponse directe à l’impact qu’ont les géants du web sur la démocratie, comment assurer la démocratisation de la technologie et de la société, ou encore comment résoudre le conflit entre la notion de vie privée et l’exigence contemporaine de la connexion permanente.
Les présentations ont illustré tout au long de la journée comment le modèle décentralisé, libre et open source qui respecte les données personnelles et l’anonymat des participants permet une distribution rapide des données et de la gouvernance dans de multiples contextes.
Ce qu’il fallait retenir : Arnau Monterde, coordinateur du projet Decidim au sein de la ville de Barcelone a présenté la feuille de route court termepour le logiciel. De nombreuses améliorations seront apportées à l’existant afin de continuer à améliorer la qualité, la robustesse et la facilité d’usage de Decidim pour les utilisateurs et les administrateurs. A plus long terme, la communauté Decidim continuera d’explorer la sécurisation des votes grâce à la blockchain (à noter que des prototypes très solides ont déjà été produits à l’occasion du projet Decode), l’utilisation d’une intelligence artificielle éthique au service de la démocratie participative, la fédération des instances Decidim etc.Nous retenons également l’intervention de Ben Cerveney, de la Fondation Public Code, dont l’objectif est d’accompagner les institutions publiques dans la production et l’adoption de biens communs numériques. Sa présentation a mis en avant à quel point la ville représente un échelon idéal pour produire du “public code”. Decidim est un excellent exemple de cette vision car initié par la ville de Barcelone et ayant mis en place la plupart des bonnes pratiques recommandée par la Public Code Foundation, à savoir
L’après-midi fut marqué pour OSP par l’intervention de Virgile Deville au sein du panel comment améliorer concrètement les budgets et les processus participatifs ? Avec l’exemple de cinq premières institutions qui ont renouvelé l’expérience pour une deuxième édition, Virgile illustre comment OSP a mis en oeuvre des améliorations techniques sur l’expérience utilisateur qui ont permis d’augmenter sensiblement la participation lors des phases de vote des projets.
Virgile Deville au Decidim Fest
Nous étions ravis de voir que Paula Forteza avait fait le déplacement pour venir présenter différents cas d’usages de Decidim en France. Elle a donc présenté l’utilisation de Decidim par la Convention Citoyenne pour le Climat, mais aussi son site servant à recueillir des questions citoyennes à poser au Gouvernement à l’Assemblée Nationale, et son implication dans la campagne Vivons Paris où Decidim est utilisé pour tirer au sort des candidats citoyens aux élections municipales. Sa présence en tant que pionnière de la civic tech, de l’open data, de la transparence des gouvernements est pour nous un signal fort que Decidim est maintenant largement identifié en France comme outil de référence pour mener des démarches de concertation.
Paula Forteza au Decidim Fest
Deuxième jour : Cas pratiques et recherche, les résultats de Decidim sur le terrain
Lors de la seconde journée, les présentations se sont focalisées sur des cas pratiques à succès, mais également sur la présentation de nombreuses recherches scientifiques sur l’usage des outils numériques de gouvernance et de participation dans des instances publiques ou privées.
L’un des cas concret les plus marquant fut celui du budget participatif de la ville de Helsinki, présenté par Katja Henttonen, qui utilise Decidim depuis 2 ans. De nombreuses initiatives y ont été prises, dont la mise en place d’un réseau d’ambassadeurs locaux et d’une étape supplémentaire pour approfondir collaborativement les propositions. L‘instance Decidim d’Helsinki est maintenant celle qui compte le plus d’utilisateurs au monde (plus de 70k utilisateurs).
La ville d’Helsinki a présenté le travail de user research mis en œuvre par la ville pour simplifier au maximum l’expérience utilisateur. De nombreux développements ont été réalisés par la ville d’Helsinki et reversés en open source à la communauté. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’OSP a collaboré sur un module simplifiant l’expérience utilisateur pour la phase de vote. Le budget participatif a attiré 40 000 nouveaux utilisateurs et maintenant 10 % (59 000 utilisateurs) de la population y est inscrite !
L’autre moment fort de la matinée a été une table ronde qui a abordé le phénomène de capitalisme de surveillance et ses alternatives avec Mara Balestrini, Antonio Calleja et Liliana Arroyo Mollner.
Ce qu’il faut retenir :
L’exemple du @decodeproject qui a réalisé un pilote utilisant Decidim avec un prototype de signature électronique sur la blockchain où les données de l’utilisateur sont stockées dans un portefeuille numérique dont il a le contrôle. C’est ce type de technologie permettant d’envisager l’identité de manière décentralisée qui est ciblée par la décision du gouvernement que nous mentionnons dans notre introduction.
L’étude toute récente « My data my rules, form data extractivism to digital empowerment » qui démontre que d’autres modèles économiques sont possibles où la donnée est envisagée comme commun, où les utilisateurs contrôlent leurs données.
Le « Smart Citizen Kit » un capteur #opensource très facile à installer pour que n’importe quel citoyen puisse devenir producteur de donnée et faire ses propres mesures afin d’interpeller les pouvoirs publics ou les entreprises.
La seconde partie de l’après-midi a été ponctuée par la présentation des derniers résultats des différentes chercheurs de la communauté Decidim.Maite Lopez Sanchez de l’Universitat Autonoma de Barcelona, a fait un travail remarquable sur la manière d’utiliser l’intelligence artificielle dans les processus participatifs de Decidim. En utilisant des algorithmes d’optimisation, elle et son équipe ont démontré que l’on pouvait nettement améliorer la manière dont nous choisissons les projets lauréats d’un budget participatif. Au lieu de choisir simplement par ordre décroissant de vote les projets lauréats, cette équipe de chercheur a utilisé un algorithme sélectionnant les projets selon deux variables : maximisation de l’utilisation du budget et du nombre de soutiens représenté par la sélection. Les résultats sont impressionnants : +30% du budget utilisé, + 70% de soutiens représentés. Biens conscients de la méfiance que peuvent avoir les citoyens envers les algorithmes, Maite a insisté sur l’importance d’utiliser des algorithmes open source et de mettre au point des supports pédagogiques expliquant le fonctionnement de ces algorithmes.
Pablo Aragon a quant à lui présenté une étude comparée des plateformes de pétitions de Madrid et Barcelone. Il a notamment démontré comment des choix techniques triviaux ont des conséquences politiques importantes. Le cas d’espèce présenté expliquait comment le fait de mettre avant les pétitions les plus récentes sur Decide Madrid biaisait leur capacité à récolter suffisamment de support, c’est pour cela que sur Decidim les listes de propositions et d’initiatives sont affichées de manière aléatoire.
C’est Xabier Barrandarian qui a conclu cette édition du Decidim Fest avec une présentation du White Paper de Decidim qui se veut collaboratif et dont la vocation est de donner un contexte à ce projet technopolitique, d’expliquer les choix d’architecture technique et fonctionnelle et d’envisager comment l’avènement du réseau technopolitique décentralisé démocratise la société.
Un mot pour conclure
Le Decidim Fest a su réunir une fois de plus une diversité d’acteurs (sociaux, économiques, scientifiques et politiques) indispensable à tout projet touchant à la démocratie. Nous prenons comme un signe de maturité la présence de nombreux acteurs internationaux : la fondation Mozilla, Public Code Foundation, Better NYC, la député Paula Forteza, les villes de Mexico et d’Helsinki. Nous sommes heureux de voir que les institutions catalanes (la ville de Barcelone, Localret, la Généralité de Catalogne) initiatrices et fers de lance du projet prévoient de continuer d’investir massivement dans Decidim. Pour finir, les premiers résultats des différents projets de recherche nous ont paru prometteurs et c’est une richesse incomparable que d’avoir une communauté scientifique qui prend du recul sur l’impact de Decidim sur la société.
Nous ne pouvons nous empêcher de conclure en évoquant la décision du gouvernement espagnol interdisant les technologies de decentralized identity comme Decode Project qui donne un contrôle total à l’utilisateur sur ses données et celle de la justice catalane déclarant nul le cadre juridique encadrant la participation des citoyens, l’un des plus avancé au monde.
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