La France sort d’une intense campagne d’élections. Haletante pour les uns, tant elle fut imprévisible et marquée par les rebondissements. Frustrante pour beaucoup d’autres car les derniers mois ont laissé bien peu de place au débat démocratique de fond. En cette période troublante, nous souhaitions porter un message un peu différent, celui du quotidien, et non du « rendez-vous électoral ».
Heureusement, grâce au numérique, la démocratie ne s’arrête plus durant les cinq ans qui séparent deux scrutins.
Ces technologies qui renforcent l’engagement citoyen, la participation démocratique et la transparence des gouvernements sont regroupées sous le terme de “civic-tech”. Mais concrètement, à quoi servent-elle ?
Les outils c’est bien, mais les citoyens répondent-ils vraiment à l’appel ? L’interrogation est légitime, au regard du succès mitigé des principaux dispositifs de participation mis en place jusqu’à ce jour.
D’un côté, les citoyens estiment ne pas être associés et écoutés aux bonnes étapes dans les prises de décisions publiques. De l’autre, les élus et administrations qui tentent d’animer une démocratie locale en voient les limites : seule une poignée de citoyens — toujours les mêmes — viennent et participent.
Chez Open Source Politics, nous sommes convaincus qu’avec les bonnes méthodes et les bons outils, nous pouvons résoudre ce paradoxe de la démocratie participative.